Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi il n’y a pas de petits enfants qui aident dans les émissions de cuisine ? Sûrement parce que ces émissions devraient être enregistrer d’une salle capitonnée, parce qu’une personne serait cliniquement folle pour tenter de mesurer, remuer, et faire tout le reste avec ces petites personnes.
A chaque fois que vous sortez des ingrédients très poudreux comme de la farine, ou des ingrédients collants comme du miel ou de l’huile – des choses amusantes vous attendent. Donc, pourquoi diable est-ce que j’autorise, et même accueille mes trois filles et mon fils dans la cuisine pour m’assister?
C’est un processus…
Je suis passée par des phases où lors de la préparation du dîner, je voulais installer des panneaux lumineux d’applaudissements (peut-être qu’il y en a dans ces émissions culinaires que je pourrais emprunter !), mais j’en changerais les caractères comme suit : « Sortez ! ». Je me suis entendue dire des phrases (pas très intelligentes) comme « Allez jouer », « Allez regarder un film » ou même simplement « zou, zou, zou ! »
Je sentais qu’il était temps d’avoir un peu de paix et de ne faire plus qu’un avec mes appareils électroménagers démodés.
Je sentais qu’en étant avec eux toute la journée, ce moment dans la cuisine était mon seul instant de répit avant la folie de l’heure du coucher et des enfants pleurnichant.
Un soir après un moment chargé de « oust ! », qui nous a tous mis sur la voie rapide en direction d’un Prozac, j’ai réfléchi un peu. A la fin de la journée (quand je fais les bons choix) je prie et je lis mes écritures, et faisant cela, je pense aux choix que j’ai faits, surtout avec ma famille. C’est pendant ces moments-là que je sens que mon Père céleste m’aide à être une meilleure maman, m’encourageant à être un peu meilleure : dis-le de cette manière la prochaine fois, et peut-être ne crie pas « oust » cinq fois de suite d’une voix méchante. Ce genre de choses.
Je lisais dans la Bible l’histoire de Jésus bénissant les 5’000 personnes et accomplissant le miracle des pains et des poissons. Et alors que je lisais, j’ai réalisé que dans toutes les écritures où nous avons les paroles du Sauveur, ses mots sont « Viens », « Venez à moi… », « Viens et suis moi » Viens. Viens. Viens.
Aucun oust. Je ne me souviens pas d’un cas où il ait dit aux gens de s’en aller.
Je lisais ce qui s’est passé avant le miracle, et j’ai réalisé encore plus à quel point je dois changer pour devenir davantage semblable à Lui. Avant l’enseignement et le miracle, on lui a annoncé la nouvelle de la décapitation de Jean-Baptiste et ses disciples lui ont dit, en gros, d’aller s’isoler, ce qu’Il a fait. Mais les gens l’ont suivi.
Si ç’avait été moi, j’aurais dit à ces cinq milles : « Ecoutez, j’ai besoin d’avoir un peu de temps pour moi. Mon cousin a été tué et j’ai juste besoin d’un peu d’espace. Revenez demain et AVPPEVP (Amenez Votre Propre Pain et Votre Poisson). Ne venez pas trop tôt et ne venez pas le ventre vide. »
Au lieu de cela, il les a guéri, les a enseigné et les a nourri. Il les a accueilli. Il leur a montré cela en leur permettant d’être là où il était.
Vous voyez là où je veux en venir ? Je ne suis pas en train de dire que je veux passer chaque seconde avec mes enfants collés à moi. Je veux juste qu’ils se souviennent de moi, appréciant leur compagnie plutôt que de mettre en place d’énormes enseignes au néon affichant « Sortez !».
En lisant cela et en ayant ces éclaircissements à l’esprit, une autre chose m’a également frappé : il me reste peu de temps jusqu’à qu’ils ne veuillent plus passer autant de temps avec moi. En ce moment, ils croient (presque) tout ce que je leur dis. Ils sont si avides ! Avide d’apprendre, de sentir, de toucher, d’être juste à côté de moi.
Donc, je change. Je respire. Je les laisse entrer — les accueillent même. Je décroche mon enseigne lumineuse, serre les dents et réalise que ce n’est pas aussi mauvais que ce que je pensais. Souvent dans l’amour maternel, tout dépend de mon attitude vis-à-vis de mes émotions. Ma cuisinière est encore vieille et mon plan de travail est encombré, mais j’ai le sentiment que les couches de substances collantes et farineuses prouvent que je suis en train d’essayer un peu plus chaque jour de Lui rassembler davantage — Lui qui nous dit toujours : « Viens ».
Ressources supplémentaires :
Le Christ nous demande toujours de “venir” à Lui et de Le suivre. En apprendre davantage sur le site officiel de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
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nathalie
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