Le Gnosticisme par définition est la croyance en des connaissances cachées, en des mystères (Grec Gnosis) qui auraient prétendument été transmis aux disciples lors de révélations privées. Ces mystères décrivent souvent comment l’âme est montée au paradis. Dans la pensée gnostique, les intermédiaires angéliques, que l’on surnomme les archons, se tenaient sur le chemin de la progression de l’âme, et ainsi les croyants gnostiques doivent découvrir comment nous pourrions passer par ces intermédiaires et en sortir indemnes. De nombreux écrits gnostiques ont décris les noms des intermédiaires angéliques.

Le Gnosticisme n’était pas un mouvement monolithique au sein de l’Eglise; au contraire, il existait de nombreuses croyances et pratiques parmi les gnostiques. La plupart des discussions gnostiques se réfèrent aux religions du deuxième siècle telles que les formes de Valentin, des Séthiens et la forme barbélognostique du Gnosticisme. Ainsi, il est difficile de parler d’une seule forme ou croyance parmi les gnostiques. Peut être, pourtant, la caractéristique la plus poignante au sein des sectes gnostiques était l’idée que Jésus Christ était le révélateur d’enseignements secrets- et non pas le Sauveur du monde. Il n’a pas racheté l’humanité au travers d’un sacrifice mortel comme les évangiles canoniques l’avancent; Plutôt, il a racheté l’humanité par la transmission d’enseignements secrets.

Nous pouvons trouver une référence explicite au Gnosticisme dans le Nouveau Testament lorsque Paul dénonce le mouvement de Timothée en disant ” O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science dont font profession quelques-uns, qui se sont ainsi détournés de la foi. Que la grâce soit avec vous ! ” (1 Timothée 6:20-21). D’autres paroles des apôtres faisaient probablement référence aux enseignements gnostiques.

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