À Gethsémané et au Golgotha, le Sauveur a versé son sang. Des siècles auparavant, la Pâque avait été instituée comme symbole et modèle de choses à venir. C’était une ordonnance qui devait être respectée à perpétuité. (Voir Exode 12.)
Quand la plaie de la mort a été envoyée sur l’Égypte, il a été commandé à chaque famille israélite de prendre un agneau, premier-né, mâle, sans tache. Cet agneau pascal devait être sacrifié sans lui briser d’os ; son sang devait marquer la porte de la maison. Le Seigneur avait promis que l’ange de la mort passerait au-dessus des maisons ainsi marquées sans y pénétrer. Les gens allaient être sauvés par le sang de l’agneau.
Après la crucifixion du Seigneur, la loi du sacrifice n’a plus requis l’effusion du sang. Car cela était fait, comme Paul l’enseigne aux Hébreux : « Une fois pour toutes… un seul sacrifice pour tous les péchés » (Hébreux 10:10, 12). À partir de ce moment-là le sacrifice devait être un cœur brisé et un esprit contrit : le repentir.
Et la Pâque allait être célébrée éternellement sous la forme de la Sainte-Cène au cours de laquelle nous renouvelons notre alliance du baptême et prenons les emblèmes en souvenir du corps de l’Agneau de Dieu et de son sang qui a été versé pour nous.
Ce n’est pas pour rien que nous voyons ce symbole réapparaître dans la Parole de Sagesse. En plus de la promesse que les saints de notre génération qui obéissent recevront la santé et de grands trésors de connaissance, il est dit : « Et moi, le Seigneur, je leur fais la promesse que l’ange destructeur passera à côté d’eux, comme pour les enfants d’Israël, et ne les frappera pas » (D&A 89: 21).
Je ne peux pas vous dire sans émotion ce que je ressens à propos de l’Expiation. Elle suscite en moi les sentiments les plus profonds de gratitude et d’obligation morale. Mon âme aspire à celui qui l’a accomplie, le Christ, notre Sauveur, dont je suis le témoin. Je témoigne de lui. Il est notre Seigneur, notre Rédempteur, notre Avocat auprès du Père. Il nous a rachetés avec son sang.
Je prétends, en toute humilité, au bénéfice de l’Expiation du Christ. Je n’ai aucune honte à m’agenouiller pour adorer notre Père et son Fils. Car j’ai mon libre arbitre et c’est ce que je choisis de faire !
Extrait du discours “Qui est Jésus Christ” de Président Boyd K. Packer publié sur le site de l’Eglise https://www.lds.org/liahona/2008/03/4?lang=fra
Silvia Ghidini
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