par Vickey Pahnke Taylor, publié le 10 décembre 2014 sur ldsmag.com

Arbre-1024x682

Photo via ldsmag.com

La saison de Noël est une période intéressante, remplie d’émotions différentes. Noël signifie bonheur, joie, enthousiasme, allégresse et tous-pleins-de-bonnes-choses, pour certains; tandis que pour d’autres cette saison est un moment difficile à passer. Pour ceux dont la situation – quelle qu’elle soit – apporte du chagrin, où se trouve la joie?

Même pour les nombreuses personnes qui ne sont pas aux prises avec des épreuves spécifiques ou des souvenirs difficiles, le stress du “essayer-de-tout-préparer-à-temps” les laisse avec un sentiment d’épuisement et de surcharge.

Acheter des cadeaux!

Faire des cadeaux!

Les problèmes d’argent!

Les contraintes de temps!

En creusant à travers tous ces “trucs” de la saison, même avec les meilleures intentions du monde, la raison de tout ceci peut se retrouver enterrée sous toutes ces préoccupations temporelles ! Pouvez-vous vous imaginer une maman stressée, les cheveux de travers, avec des poches sous les yeux, les épaules tombantes, essayant de sourire tout en essayant d’aller dans dix directions différentes? Accablée par une liste de choses à faire qu’elle arrive ou n’arrive peut-être pas à accomplir? Inquiète pour le budget? Incertaine quant à la façon de réussir à traverser cette saison sans s’effondrer? Où est la joie dans tout cela?

Alors, voilà le truc : à Noël, tout doit tourner autour du Sauveur. Notre focalisation sur Lui et sur la célébration de sa naissance sacrée peut être le baume qui apaise toutes les blessures, détend tous les nerfs et apporte la lumière à tous les recoins sombres dans notre cœur ou notre esprit. Bien qu’il soit facile d’écrire ou de dire ces mots, il peut être plus difficile de les relier de notre esprit à notre cœur et de mettre de côté les soucis du monde. Par contre, on peut y arriver. La paix peut être ressentie, pendant cette période où nous célébrons la naissance mortelle du Prince de la Paix lui-même!

Prince de la paix (1)

Voici quelques réflexions qui peuvent nous aider à nous calmer un peu, à trouver plus de joie à Noël pour nous-mêmes pendant que nous en offrons plus à ceux que nous aimons :

1. Oui, nous souhaitons toujours que Noël soit ressenti avec plus de profondeur et qu’il dure plus longtemps, mais la bienveillance visiblement augmentée nous rappelle toutefois, même brièvement, ce qui pourrait durer éternellement. Pendant quelques jours, le premier et le deuxième commandements sont davantage médités et observés.” [Neal A. Maxwell, The Christmas Scene, p.2.] N’est-ce pas vrai ??! Nous ne pouvons pas nous empêcher de nous réjouir chaque fois que nous remarquons une plus grande gentillesse et une plus grande bienfaisance!

2. “Celui devant qui quelques cadeaux ont été déposés dans cette humble étable a répandu tant de présents devant nous, nous donnant ainsi un Noël sans fin. En fait, de Celui pour qui il n’y avait pas de place à l’auberge viennent tant de bénédictions pour le fidèle “qu’il n’y aura pas assez de place pour les recevoir” (Malachie 3:10)” [Neal A. Maxwell, The Christmas Scene, p. 5.] Nous pourrions méditer en prière pendant des jours sur ces paroles de sagesse. À Noël – et pendant toute l’année – nous trouverions plus de paix et de joie.

3. Nous pouvons mettre de côté tant de choses de notre vie temporelle. Pour certains, c’est facile. Pour d’autres, pas tellement. Pourtant, plus nous arriverons à nous dépêtrer des grosses dépenses de temps et d’argent sur des «choses», plus nous aurons de temps et d’énergie pour profiter de tout ce qu’il y a de mieux en cette saison sacrée. Ce poème, de Christina Rossetti, est rempli de signification et de sagesse :

Que puis-je Lui donner,

Pauvre que je suis?

Si j’étais un berger

J’apporterais un agneau.

Si j’étais un Roi Mage

Je ferais ma part,

Pourtant, que puis-je Lui donner?

Je donnerai mon cœur.

La beauté c’est que, peu importe la situation, nous pouvons offrir le don de notre dévouement au Sauveur. Cette capacité accrue de L’aimer augmente notre capacité à aimer les autres – y compris nous-mêmes. C’est plus précieux que tout ce que l’argent peut acheter.

Sauveur vraie joie de Noel4. Nous pouvons essayer de donner comme le Sauveur donne. Sans réserve. Sans rien souhaiter en retour. Nous pouvons donner plus pleinement en souvenir du Sauveur qui nous a tout donné. Nous pouvons donner de nous-mêmes d’une manière qui durera plus longtemps que ces cadeaux qui rouillent, se brisent ou se perdent.

5. Le Président David O. McKay a expliqué que l’application pratique de la doctrine du Sauveur de perdre notre vie à la gagner est tout simplement de rendre les autres heureux. Cet esprit de Noël est l’esprit du Christ. Cette bonté nous incite à faire le bien, à trouver des moyens pour faire sourire les gens, pour renforcer notre propre coeur et esprit afin de se sentir plus près de Lui. Et ensuite … ensuite, la joie commence à grandir. La paix commence à se répandre. Les fardeaux commencent à se retirer et la lumière commence à briller à l’intérieur de nous … même si c’était peut-être sombre, humide et isolé, auparavant.

6. Il y a quelques années en arrière, Richard L. Evans parlait de tendre la main à nos chers voisins et amis plus âgés : ” Ce qu’il leur faut dans la solitude de leur vieillesse, c’est, du moins en partie, ce dont nous avions besoin dans les années incertaines de notre jeunesse : le sentiment d’appartenance, la certitude d’être désiré, les prévenances affectueuses de mains et de cœurs aimants – pas simplement les formalités du devoir, pas simplement une place dans un bâtiment, mais une place dans le cœur et la vie de quelqu’un.” Tant de bien peut être offert en tendant la main à ceux dont les vies ont vues de nombreuses années d’expérience et d’apprentissage. Nous ressentons de la joie lorsque nous nous occupons d’eux avec amour!

Noël, quelle période! Nous pouvons donner nos fardeaux à Jésus-Christ et ressentir du soulagement. Nous pouvons abandonner une habitude ou une façon de parler ou de penser, comme cadeau pour Lui. Nous en tirons parti, bien évidemment, lorsque nous offrons une meilleure version de «nous-mêmes». Nous pouvons guérir de vieilles blessures en faisant courageusement le premier pas vers la réconciliation. Nous pouvons en prendre pleins les yeux et les oreilles de cette saison de Noël. Et la laisser résonner dans notre âme, nous apportant ainsi une raison et un désir de suivre le Bon Berger dont la signification est renouvelée.

Des sentiments doux nous viennent lorsque nous nous souvenons de Lui … le Christ enfant, né pour nous guérir tous et rendre possible cette réconciliation toute entière avec notre Dieu. Ne serait-ce pas merveilleux de nous réconcilier avec les membres de notre famille ou des amis dont nous nous sommes éloignés? Ou laisser derrière nous les blessures du passé? Nous rappeler le plan éternel, de sorte que la douleur de la perte d’un être cher ne nous dépouille pas de la joie de célébrer Celui qui a fait en sorte que nous puissions les revoir?

Un beau cantique de Noël, bien connu, nous enseigne la seule véritable façon d’accepter la joie de cette saison. Lorsque nous L’acceptons, nous recevons toute la joie, la paix et la beauté qui accompagnent cette acceptation :

” Mais Jésus entre, bienvenu,

Dans les plus humbles cœurs. “

____________

Vickey Pahnke Taylor est une épouse, mère, grand-mère, professeur, auteur et compositrice/interprète.

The following two tabs change content below.

Pin It on Pinterest

Share This